L ‘équilibré est la loi ultime de la nature. Notre corps, notre vie fonctionnent selon cette grande loi aussi pour être en harmonie.
Cet article participe à l’évènement « Cultiver sa santé mentale : les pratiques quotidiennes qui apaisent mon esprit » organisé par https://livres-sur-ordonnance.com/ pour but d’ aller vers un équilibre mental parfait qui dit bien dans le résumé du livre « Guérir le stress, l’anxiété, la dépression sans médicaments ni psychanalyse » sur ce blog que j ‘aime..
3 Naissances, 3 déménagements en 30 mois
Je me suis mariée après mes trente ans.
En 30 mois, je donne naissance à mes trois enfants.
En moins de 3 ans, 3 enfants très approchés, ma vie a beaucoup changé.
Premier accouchement, c’est une césarienne. Ma césarienne était infectée, ce qui provoquait une douleur indescriptible. Seul les gens qui ont vécu la meme chose peuvent comprendre.
Chaque fois, que la douleur revenait, je croyais que j’allais perdre connaissance, car pour moi, c’était la seule solution pour pouvoir faire face. Mais finalement, je suis restée consciente.
A coté, ma fille pleurait beaucoup, vraiment beaucoup. Elle faisait cela ses premiers 8 mois.
Quand ma fille a 9 mois, je suis tombée enceinte de mon deuxième fils.
Le fait d’être enceinte aussi tôt après une césarienne m ‘inquiétait car le gynéco a dit qu’ après une césarienne, il faut attendre 3 ans pour être enceinte à nouveau.
Mais finalement, tout s’est très bien passé pour la grossesse et l’accouchement.
Juste le jour ou mon fils est né, sa grande mère paternelle est partie.
Je voulais tellement la voir de son vivant. Elle qui était si contente d’avoir une petite belle fille Vietnamienne.
Avant sa naissance, on doit déménager pour un appartement plus grand.
Mon deuxième fils était un bébé très sage.
Tous les jours, après avoir mangé, il a mis son pouce dans la bouche quand il commence à s’endormir et je l’ai mis au lit.
Ma fille était très intéressée par son petit frère. Une fois, elle voulait lui apporté la machine musical quand il est allongé sur le dos dans le berceau.
Au moment ou je l’ai vue. J’ai couru à tout vitesse mais elle a laissé tomber la machine. Tout se passe juste en quelques secondes.
Heureusement, la machine est tombée à coté de son frère.
Quand mon deuxième fils a 12 mois, j ‘ai accouché de mon troisième fils.
C ‘était une accouchement très rapide. Je n’ai pas de temps pour faire la péridural.
Mon fils pesait 4,3kg.
Au moment d’accoucher, la sage femme m’a coupé comme une poule sans péridural ni anesthésie locale.
J ‘ai senti une douleur énorme qui est très différente de la douleur d’accouchement, comme si on se fait couper une jambe.
Cette douleur m’a bien traumatisé. C ‘est passée plus d’une décennie, mais quand j ‘y pense, cela me donne encore un petit frisson.
Mais comme toutes les mamans, l ‘arrivée de notre enfant peut effacer toute sorte de douleur.
Comme notre famille grandit vite, on doit déménager à nouveau.
Cette fois ci, on a acheté une maison avec beaucoup de travaux, à 30 minutes de voiture de notre appartement actuel.
Mon mari travaille en faisant tous les travaux dans la maison lui même.
Je n’ai rien pu faire pour avancer les travaux.
Notre vie était très intense.
Pour toutes les mamans Vietnamiennes comme moi, normalement, j ‘ai beaucoup d’aide de la famille. Mais ma belle mère vit à 450 km, ma mère est à 10 000km.
Alors, je me débrouille. Je n’ arrète pas toute la journée, touts les jours jusqu’à 20h. 7 jours sur 7. Et bien sur, je ne faisais pas les nuits de 8h.
Je me suis épuisée au fur et à mesure sans m’en apercevoir vraiment.
Et depuis ce jour je m’énerve facilement . Je m’énerve pour tout et tout le temps.
C’était épuisant, fatigant pour tout le monde.
Je voyais que ça n’allait pas. Mais je ne savais pas quoi faire.
Il faut aussi dire que, j’ai grandie dans une famille ou les engueulades se passaient presque tout les jours.
Mon adolescence au quotidien etait etouffante. Mon père ne controlait pas son attitude. Il était le commandant de la famille puisqu’il est un militaire. Quand il s’énervait, tout le monde se taisait.
J’avais horreur de cela, mais je suis en train de reproduire la même chose dans ma petite famille.
Et un jour, je suis tombée dans une vidéo, ou un moine qui est très connu au Vietnam parle de la dépression.
J ‘ai compris que j’étais en permanence déprimée.
Avant ce jour la, je croyais que, être déprimée ne veut jamais dire être énervée mais triste, silencieux …
J ‘ai bien tort. L’ état d’énervement en permanence est bel et bien une preuve de déprimant.
Et bien, en fin, je sais ce que j ‘ai.
Mais comment faire pour m’en sortir maintenant ?
Je commence à chercher la solution.
La philosophie Bouddhiste, la recette magique pour retrouver l'équilibre mental
Je commence à regarder les vidéos qui parlent du Bouddhisme.
Depuis toujours, la religion, pour moi, c’était une porte mystérieuse vers laquelle je ne me suis pas orientée .
Je commence à chercher ce que veut dire vraiment être au présent.
Comment faire pour y être car c’est la meilleure façon pour ne plus avoir de remords, ni d inquiétudes pour le futur.
Est ce que ce ça peut vraiment m ‘aider à sortir de mon état d’épuisement?
Mais concrètement, comment faire ?
Et puis, finalement, j’ai trouvé.
Pour être au présent, il suffit juste de se concentrer sur la respiration.
Pour bien faire cela, je médite.
Ce qui est amusant, je peux me mettre en position Lotus tout de suite sans aucune difficulté. Je pense juste que, je suis assez souple.
Mais au niveau de la spiritualité, il y a bien plus.
Je reviens à ce point la quand j’écris sur la méditation un peu plus profonde dans un autre article.
Comme ça, je peux me vider la tête, elle ne se balade plus, ni au passé, ni au future.
Je suis au présent, j ‘avance avec le temps.
Je suis devenue plus calme. Mais cela ne suffit pas encore
La responsabilité qui change ma vie, qui soigne mon mental blessé
Je continue sur le chemin de recherche.
Je me suis posée la question, pourquoi je suis comme je suis ?
Qu’est ce que ça me fait ?
Qu’est ce que je dois savoir de plus ?
Je pense à mon père. Pourquoi était il comme ça ?
Ah oui, il était trop autoritaire. Il ne pensait qu’à lui. J’ai subi cela.
Pour que l’ambiance de ma petite famille soit différente de la mienne dans le passé, Je dois réagir autrement.
J’étais aussi trop autoritaire. Je n’écoutais pas assez les autres.
Alors, pour avoir de bonnes relations, qu’est ce qu’il faut savoir, qu’est ce qu’il faut faire ?
Je me suis formée dans la PNL, j’ai lu les livres sur CNV ( Communication non violente ).
J ‘ai trouvé la réponse pour moi.
C ‘est l’ ECOUTE des autres, c’est RECONNAITRE LES ERREURS, c ‘est PRENDRE LA RESPONSABILITE. Quoi qu’il arrive.
Oui, j ‘ai vraiment trouvé ce qui est essentiel pour calmer mon esprit, maintenir ma santé mentale, ainsi que les autres, pour nourrir de bonnes relations qui sont cher pour les familles.
Depuis, je pratique cela, je peux mieux controller mon attitude. Mais, pour être honnête, ce n ‘est pas toujours facile. Il y a bien des moments ou les émotions m ‘échappent et nous contrôlent. C’est un grand pas sur le chemin. Je continue à pratiquer même si ce n ‘est pas toujours parfait. Cela me permet d’équilibrer mes émotions, mes comportements, ma vie et celle de mes proches./.
Merci à toi pour ce témoignage poignant !
C’est un bel exemple de résilience que de rebondir positivement à des épreuves comme ça
Oui, cette épreuve nous fait avancer un très grand pas.
Merci pour cet article ! Pas étonnant que tu ai craqué à un moment, je n’imagine pas le boulot que ça doit être de s’occcuper de trois enfants en bas âge ! En tout cas, c’est une belle leçon de remise en question, suivi d’actions réussies que tu nous offre ici.
Très beau témoigniage. Pas facile de trouver sa place, de se sentir bien quand tu vie dans une famille ou il y a des disputes et j’en connais un rayon. J’en ai souffert longtemps et encore maintenant. Heureusement j’ai fait une thérapie, j’ai découvert le bien fait de la méditation surtout quand je vais mal ça m’apaise.