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Le perfectionnisme est il un frein ou un moteur ?

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SUIS-JE UNE PERFECTIONNISTE OU PAS ?

J’aime bien les choses bien faites.
Quand je fais, je fais de mon mieux. Je ne me rend pas vraiment compte , mais on me dit que je suis perfectionniste. Alors, est ce que je le suis vraiment ?

J’adore les macarons. J’ai appris à le faire. C’est reconnu que ce n’est pas facile. Il y a beaucoup des gens qui veulent en réaliser, mais tout le monde n’y parvient pas.

Je ne les ai pas réussit dès la première fois, non plus. Mais j’avais tellement envie d’avoir les macarons bien beau, bien lisse qu’il y a des jours où j’e les ai recommencé 3 fois. 3 échecs.

Et quand je pouvais les réaliser avec la facilité, je voulais varier les goûts. Je suis contente de pouvoir faire des choses qui ne sont pas faciles.

Est-ce que j’ai une disposition psychologique caractérisée par la recherche incessante de la perfection ?

Est-ce que j’ai des normes extrêmement élevées et m’efforce de les atteindre à tout prix ?

Peut-être, n’est ce pas ?

J’ai des normes élevées. J’ai des attentes très élevées pour moi-même, certes.

Je fixe des attentes très élevées. J’oriente vers les résultats.

Mais je ne me compare pas aux autres. Je ne ressent pas de pression intense pour répondre aux attentes des autres et ne me sent ni anxieuse ni dévalorisée. Je ne me critique pas, non plus.

Les vrais perfectionnistes recherchent de validation externe : ils peuvent avoir un fort besoin d’approbation et de validation de la part des autres. Ils peuvent se sentir valorisés uniquement lorsque leur travail est reconnu et apprécié par les autres. Cela peut entraîner une dépendance excessive.

Je ne m’y trouve pas. Vous avez compris.

« Avec cet article, je participe à l’événement interblogueur « Le perfectionnisme, un atout ou un frein à la réussite ? » lancé par le blog madame-pas-de-soucis.fr 
Si dans votre vie de maman moderne vous courez partout tout le temps et que vous vous dîtes parfois que vous aimeriez que les journées fassent plus que 24h tellement vous avez de choses à faire, vous devez très certainement être stressée et fatiguée, physiquement et nerveusement… C’est une des conséquences de la forte charge mentale que vous portez chaque jour.

Valérie – Madame Pas de Soucis, life organiser depuis 2017, en a fait son cheval de bataille. Parmi tous les articles de son blog, il y en a deux que je trouve particulièrement intéressants :https://madame-pas-de-soucis.fr/metamorphose-de-ma-vie/ et https://madame-pas-de-soucis.fr/la-communication-non-violente-contre-la-charge-mentale/

PEUR DE L’ÉCHEC, COMMENT FAUT-IL LA VOIRE ?

Les perfectionnistes ont souvent une forte aversion pour l’échec. Ils ne peuvent pas supporter l’idée de ne pas réussir ou de ne pas atteindre leurs objectifs. Cette peur de l’échec peut les pousser à travailler dur, à se mettre beaucoup de pression et à être très exigeant envers eux-mêmes.

J’adore aussi les résultats exceptionnels, mais je ne me mets pas de pression à travailler dur, bien au contraire, je m’éclate sur le chemin de réaliser des choses que j’admire.

Alors pour les mêmes résultats, on peut se comporter bien différemment.

Comment faut-il l’expliquer ?

Alors, on revient à la peur. Elle peut pousser à réagir fort, mets des actions massive avec joie ou bien au contraire, figer fortement, sans rien faire.

Ici, le perfectionnisme peut être le moteur si c’est l’envie interne. C’est un frein s’il vient de l’extérieur.

PERFECTIONNISTE, PERFECTIONNISME, LES PERCEPTIONS POSSIBLES :

Le perfectionnisme peut-être : excellence et admiration ou pression et stress.

Il peut varier d’une personne à l’autre. Certaines personnes peuvent admirer les perfectionnistes pour leur dévouement, leur travail acharné et leur recherche constante de l’excellence. Elles peuvent voir le perfectionnisme comme une qualité positive qui conduit à des résultats exceptionnels.

D’autres personnes peuvent avoir une perception plus nuancée du perfectionnisme. Ils reconnaissent les aspects positifs tels que l’engagement envers l’excellence, mais sont également conscients des conséquences négatives associées.

Le perfectionnisme peut causer le stress chronique, l’anxiété, l’insatisfaction constant et le risque de burn-out.

Il dépend également aussi du contexte et du domaine d’activité. Dans les relations interpersonnelles, le perfectionnisme peut être perçu comme étant trop exigeant ou difficile à vivre.

Les conceptions de la perfection peuvent évoluer avec le temps. Ce qui était considéré comme parfait dans le passé peut ne plus l’être aujourd’hui. Les normes et les attentes changent, et cela peut influencer la perception individuelle du perfectionnisme.

Il est également important de reconnaître que la perfection absolue est souvent inatteignable. Les êtres humains sont, par nature, sujets à l’imperfection et à l’erreur.

COMMENT S’ÉQUILIBRE ?

Cultiver un équilibre sain entre l’aspiration à l’excellence et l’acceptation de nos imperfections est essentiel pour favoriser une vie épanouissante. Apprendre à valoriser les progrès réalisés plutôt que de se concentrer uniquement sur les résultats finaux peut favoriser un sentiment de satisfaction et de gratitude. Reconnaître nos limites, pratiquer l’auto compassion et valoriser les progrès réalisés sont des éléments clé pour développer une approche plus équilibrée du perfectionnisme. Il est également essentiel de pratiquer l’auto compassion et de se rappeler que l’erreur est une partie normale du processus d’apprentissage et de croissance.

COMMENT AVANCE -T-ON ?

Vivre, c’est pouvoir réaliser son plein potentiel. La recherche de l’excellence morale et intellectuelle est essentielle pour trouver le bonheur et le sens dans la vie. Chaque individu a ce qu’il appelle une quête d’individuation.

 Le perfectionnisme peut être vu comme une manifestation de l’archétype du « Persona ». Le Persona représente le masque que nous portons devant les autres et la société, créé pour répondre aux attentes et aux normes sociales. Le perfectionnisme peut découler de la pression de maintenir une image idéale et sans faille, conformément aux attentes extérieures.

Dans la quête du perfectionnisme, il est nécessaire de souligner également l’importance d’intégrer notre « ombre », qui représente les aspects refoulés, inconscients et moins acceptés de nous-mêmes. Le perfectionnisme peut être une tentative de nier ou de supprimer ces aspects de l’ombre, car ils sont souvent perçus comme imparfaits ou inacceptables.

La tendance à chercher la perfection externe est une mauvaise piste. Les individus ont plutôt tendance à se tourner vers leur intériorité et à explorer leur monde intérieur pour trouver un équilibre et une complétude. Le véritable chemin vers l’individuation et la croissance personnelle réside dans l’acceptation de nos imperfections et de nos ombres, plutôt que dans la poursuite incessante d’une perfection illusoire.

Nous, les être humains sommes souvent en quête de sens, de vérité et de perfection morale, mais ils sont également confrontés à leurs propres faiblesses et contradictions.

On es tous confrontés aux tensions entre les idéaux moraux élevés et les réalités de la condition humaine. L’obsession pour la perfection est dangereuse. En quelque sorte.

 La culpabilité, du remords et de la rédemption se sont croisés sur notre chemin, les perfectionnistes comme les non-perfectionnistes. Parfois ou bien souvent, on se perd dans une quête sans fin d’une perfection inaccessible. La véritable croissance et la rédemption résident dans l’acceptation de ses propres imperfections, de ses faiblesses et de sa vulnérabilité. La complexité de la nature humaine offre des aperçus sur les défis et les limites inhérents à la poursuite de la perfection.

PERFECTINNISTE OU NON PERFECTIONNISTE, QUELLE CAUTION ?

Prenez conscience de vos pensées et de vos attentes : soyez attentif aux pensées perfectionnistes et aux attentes irréalistes que vous avez envers vous-même. Remettez en question ces pensées et demandez-vous si elles sont réalistes ou si elles sont trop exigeantes. Essayez de remplacer les pensées perfectionnistes par des affirmations plus réalistes et bienveillantes.

Fixez des objectifs réalistes : au lieu de chercher la perfection absolue, définissez des objectifs réalistes et atteignables. Cela vous permettra de vous concentrer sur l’amélioration continue plutôt que sur la recherche de la perfection. Divisez vos objectifs en étapes plus petites et célébrez les progrès que vous réalisez à chaque étape.

Pratiquez l’acceptation de soi : apprenez à accepter vos imperfections et vos erreurs comme faisant partie du processus d’apprentissage et de croissance. Personne n’est parfait, et il est normal de commettre des erreurs. Cultivez la bienveillance envers vous-même et traitez-vous avec compassion lorsque vous faites face à des difficultés ou à des échecs.

Faites attention à votre langage interne : soyez conscient de la façon dont vous vous parlez à vous-même. Remplacez les pensées auto – dévalorisantes par des pensées positives et encourageantes. Utilisez un langage bienveillant et soutenant pour vous motiver et vous inspirer à continuer à avancer.

Pratiquez l’équilibre et l’auto – soin : accordez-vous du temps pour vous reposer, vous détendre et prendre soin de vous-même. Le perfectionnisme peut être épuisant, alors assurez-vous de vous accorder des moments de récupération et de plaisir. Apprenez à trouver l’équilibre entre le travail, les responsabilités et les loisirs.

Cherchez le soutien d’autrui : parlez de vos défis liés au perfectionnisme avec des personnes de confiance, comme des amis, des membres de votre famille ou un professionnel de la santé mentale. Ils peuvent vous apporter un soutien, des conseils et des perspectives nouvelles pour vous aider à faire face aux défis du perfectionnisme.

Pratiquez la prise de risque et la résilience : sortez de votre zone de confort et faites face à vos peurs et à vos craintes liées à l’échec. Prenez des risques calculés et apprenez de vos erreurs. Cultivez la résilience en vous rappelant que les échecs et les revers font partie intégrante de la vie, et qu’ils peuvent vous aider à grandir et à vous développer.

La vie est faite par de multiple choix, mais des fois, on ne peut pas vraiment choisir. C’est toujours la question de perception. L’équilibre mental https://avoir-une-bonne-relation.com/comment-retrouver-lequillibre-mental/. Peu importe, qui on est, quoi que l’on fasse, comment on est, tandis que chaque individu trouve le sens de la vie, c’est un bon choix.


Cet article a 5 commentaires

  1. OptimismeCool

    Merci pour cet article. Je pense que le plus dur pour moi c’est de vraiment prendre conscience de mes pensées perfectionnistes et de mes attentes irréalistes. Mais ça s’apprend, et le fait de s’accepter aide.

  2. CréActiv'Epanouies

    Je suis assez d’accord avec toi sur le fait de sortir de sa zone de confort, et pratiquer la résilience. Et j’applique aussi la notion de 20/80, pour équilibrer mon côté perfectionniste!

  3. Edouard Le Minor

    Merci pour cet article ! J’ai toujours du mal à trouver l’équilibre entre perfectionnisme toxique et motivateur. Je pense qu’une fois cet équilibre trouvé, rien ne peut nous arrêter !

  4. Fabienne

    Moi je suis une perfectionniste, mais depuis peu j’essaie de changer et d’accepter que mon travail ne soit pas parfait.

  5. Raphael

    Hello merci beaucoup pour votre article. Perso je suis perfectionniste et ça m’a beaucoup épuisé. J’ai du trouver une autre stratégie. Penser en terme de 20 en travail pour 80 de résultats, me dire qu’elle est ta priorité maintenant ? chaque heure et chaque jour, puis me dire que ça ne sert a rien d’en faire plus ou d’aller plus loin. M’aident beaucoup et plus facilement a atteindre mes objectifs.

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