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Comment la pensée positive a-t-elle changé mon état d’esprit ?

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Il y a des choses qui ne sont pas souhaitables. Pourtant, elles se produisent dans la vie. Quand on change la façon de penser, la donne change aussi. Comment les pensées positives ont-elles changé mon état d’esprit ?

Cet article participe au carnaval  »  Les Clés de la Transformation Positive  » organisé par : CréActiv’Epanouies

Un blog qui partage chaque semaine des contenus inspirants sur l’Epanouissement Professionnels des Femmes.

Mon article préféré est :https://creactiv-epanouies.fr/4-accords-tolteques-pour-s-epanouir-au-travail/. Je t’invite à le découvrir.

UN PÈRE MACHO

Je suis la petite dernière dans une famille de 4 filles.

Mon père est le seul fils dans une famille de 4 enfants.

Il est le fils ainé.

Il a 3 petites soeurs.

Maintenant, il a 90 ans.

Il commence à perdre la mémoire de temps à autre.

À l’époque, il était le seul dans toute la grande famille qui faisait des etudes supérieures.

Son grand-père maternel a 4 femmes et son grand-père paternel aussi

Il est très macho, on disait ça de toute sa génération, mais je n’en suis pas convaincue.

Tous les nonagénaires ne sont pas ainsi, et je connais beaucoup de ses amis qui sont bien plus sympas.

Le savoir-être n’est pas générationnel, c’est personnel.

Il faut dire honnêtement qu’il est très cultivé, mais son savoir-être est à l’opposé.

Pendant toutes ses années professionnelles, cela lui a valu d’être peu apprécié, c’est le moins qu’on puisse dire.

Son sens de la diplomatie est quasiment nul.

Son mode de communication est violent. J’avais rarement de bons moments avec lui.

Souvent énervé contre nous, tout le quartier l’entendait crier, ce qui rendait ma mère morte de honte et effrayée.

Elle nous a transmis cette peur.

Jusqu’à récemment, le regard des autres est ma plus grande crainte.

Heureusement, je travaille assez sur moi pour la surmonter

On a porté cette honte durant toute l’adolescence.

Ma soeur ainée est partie se marier, Ma seconde est partie a l’étranger.

La troisième fuit aussi, par le mariage.

Je restais seule avec ma mère.

Avec l ‘âge, mon père ne change rien.

On continuait à subir ses colères.

Il y avait des repas entiers renversés.

Tout a été cassé et mélangé.

La nourriture, des morceaux de porcelaines étaient par terre.

C’était très obsédant.

UN DÉPART SANS PREVENIR

À mon tour, à l ‘âge de 23 ans, après avoir reçu tellement de baffes par mon père, j’ai décidé de quitter la maison sans prévenir personne.

J’ai vendu mon vélo pour acheter le billet du train qui traversait le pays pendant 42h.

Mon père n’a toujours pas changé, il devenait même pire.

Je pensais fort à ma mère, toute seule, épuisée.

J’ai décidé de rentrer à la maison en quittant le poste de journaliste, un poste qui n’était pas du tout facile à décrocher ou bien il fallait un bon piston.

Mais ce n’était pas une bonne décision.

QUITTER LE PAYS

J’ai décidé à nouveau de partir très très loin, cette fois-ci en laissant ma mère, à contrecoeur.

Mais c’est comme ça.

Ma mère décide d’être sympathique avec mon père, mais moi, je ne pouvais pas.

Je me rappelle que ma grande mère m’avait dit que : Tu n’as pas de pitié pour tes parents ?

Je n’avais rien dit. Et je n’ai pas changé d ‘avis.

MA VIE DE MERE

Les années passées sous les insultes de mon père ont impacté lourdement ma vie de maman.

Je détestais d’être frappée par mon père.

Je me suis dit, je ne frapperais jamais mes enfant.

Mais mon inconscient était mille fois plus fort que mon conscient.

Quand j’étais énervée, j’ai donné des fessées à mes enfants.

Une fois, j’étais vraiment en colère

Je compte donner une fessée à mon fils. Mais j’en ai donné plusieurs.

À ce moment là, un flash qui a passé dans ma tête.

Je me suis consciente de ce que j’étais train de faire. J’étais hors de contrôle.

VICTIMES D’ÉMOTIONS

À ce moment précis, je pense à mon père. Aux nombres de fois qu’il frappe mes soeurs sans pitié devant nous terrorisées .

Témoignée cette scène, au passé, j’ai ressenti de la colère contre lui.

Je me posais la question, pourquoi ma mère ne pouvait rien faire?

Je me demandais si mon père voulait éviter ce qui s’est passé. A-t-il seulement essayé?

Je voulais bien y croire.

Mais, je ne saurais jamais. Je sais.

On ne peut pas retourner le temps.

On n ‘a jamais été assez proche pour en discuter.

Mon père n ‘est plus lucide.

Je lui en ai voulu toutes ces années. Deux décennies, plus exactement.

Mais quand je regarde sous un autre angle, tout a basculé.

J’ai compris une chose: Mon père était hors de contrôle pendant ses années de paternité; un père violent.

Il était victime de ses propres émotions.

LE DÉCLIC

Les pensées positives ont changé mon état d’esprit.

Après cette fois-là, j’ai bien pris conscience de mon acte. Je me suis calmé.

J’expliquais à mes enfants que les émotions sont très puissantes, et on peut devenir facilement leur victime.

Ce n’est pas joyeux, bien sur.

Mais cela fait partie des épreuves de la vie.

Pour grandir, il faut surmonter ces moments là, il n’y a pas d’autre chemins.

Sans un père comme ça je n’aurais peut être pas pu reconnaitre mon erreur.

Je lui en même remercie de m’avoir ouvert les yeux, de m’éviter le même chemin que lui.

J’essaye de ne plus être victime de mes propres émotions.

Etymologiquement, emotion vient du latin Ex / moveré ( ébranler/mettre en mouvement).

Si l’on se fie à l’étymologie, le passionné subira une force incontrôlable, il n’agirait pas, mais « serait agi » par quelque chose qui le dépasse.

Cette puissance nous domine.

Est-ce exagéré de dire que c’est grâce à mon père que j’ai reçu la plus grande leçon ?

Etre une mère non violente.

Mais le passé fait bien parti de notre chemin de vie.

Il façonne notre présent et le futur ./.

« L’essentiel n’est pas de vivre, mais de bien vivre. »

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Cet article a 5 commentaires

  1. Virginie

    Quel beau partage. Sortir du cercle infernal, bravo. Cela aurait été tellement plus facile d’y rester. Merci pour cette sincérité, de mettre au grand jour les difficultés que vivent malheureusement tellement de famille. C’est par des témoignages comme le tien, qu’on avancera. Je te souhaite une belle continuation avec ta famille et tes enfants et de leur transmettre le meilleur comme tu as décidé de le faire.

  2. Maud

    Line, je suis très émue à chaque fois que je te lis. Je te trouve admirable de prendre la responsabilité de ta vie et de choisir un chemin plus doux, qui te correspond. Je te souhaite le meilleur et une belle relation avec tes enfants.

  3. jouvenon

    tres bel article ! En effet, nous actions d’aujourd’hui sont souvent guidées par ce que l’on a enregistré dans nos è premières années. Et comme tu le démontre, la pensée positive et l’amour sont nos meilleures alliés

  4. Ton texte m’émeut énormément…. une vraie leçon de vie : on fait de notre mieux, en tant que maman en particulier, mais on est humaine et on a un « vécu d’avant » qui nous rattrape parfois.
    Certaines personnes comme toi en prennent conscience et décident de changer pour ne pas reproduire les schémas familiaux toxiques. Un sacré courage, une sacrée force : bravo à toi ! Et même si le chemin est long et ardu, ne lâche rien. ❤

  5. Sidonie

    Tirer du positif avec une histoire pareille, ce n’est pas donné à tout le monde alors chapeau 😳 je suis impressionnée et admirative de voir une telle résilience et surtout d’avoir su trouver la lumière, dans ce récit, ce passé. Respect

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